Code Général des règlements de l’Ordre des C.B.C.S. (Composition de l’Ordre)

Composition de l’Ordre en général

 (Art. I, titre 3)

IIe Province

 

« L’Ordre des Chevaliers bienfaisants de la C. S. est divisé en 9 pro­vinces : Aragon, Auvergne, Occitanie, Léon, Bourgogne, Grande ­Bretagne, Allemagne inférieure entre l’Elbe et l’Oder, haute Alle­magne et Italie, Grèce et Archipel.

Les Armes de l’Ordre sont deux cavaliers sur un même cheval dans un écusson écartelé de la croix de l’Ordre.

Chaque Province a dans ses armes un caractère distinctif et cha­cun des Maîtres provinciaux possède une des grandes charges de l’Ordre.

L’Aragon, dont le Provincial est grand Chancelier, et au nom duquel la convocation des convents généraux doit se faire, a pour armes un anneau d’or ayant au dehors la forme d’une couronne de lauriers, au milieu duquel en champs de gueules est écrit en lettres très hébraïques : in virtute tua.

Le Maître provincial d’Auvergne était grand Maréchal de la cava­lerie ; les armes de la Province sont un cavalier cuirassé portant une lance élevée en champs de gueules, avec l’inscription : qui cupit.

Celui d’Occitanie Grand Amiral, galère d’argent en champs de gueules avec l’inscription : prospero motu.

Léon, dont le Provincial est Grand Doyen de l’Ordre, a pour armes un lion d’argent en champ de gueules avec l’inscription : Audaces juvat.

La Bourgogne a pour ses armes une tête de mort d’argent en champs de gueules avec l’inscription : Mors omnia aequat ; son Maître Provincial est grand Trésorier de l’Ordre.

La Bretagne a pour ses armes un ancre d’or en champs de gueules, avec l’inscription :  Fata viam inveniunt. Son Maître Provincial est Grand Commandeur de l’Ordre.

L’Allemagne inférieure ou la province entre l’Elbe et l’Oder a pour armes un bras armé tenant un glaive nu et sortant d’un nuage en champ de gueules. Une étiquette d’azur contient 3 lettres initiales L. V. C. labor viris convenit ; Son Maître Provincial est visiteur général de l’Ordre.

La haute Allemagne a pour armes un acacia sous lequel on voit en champ d’azur une lance d’or, et au-dessous une étiquette d’argent avec lettres gothiques : U. U. U. Ultorem Ulciscitur Ultor. Son Maître provincial est Proviseur général de l’Ordre.

La neuvième province a pour armes un lion rouge, appuyé sur une croix noire en champ d’or avec l’inscription  veritas persua­det. Son Maître provincial est Inspecteur général des troupes.

De ces neuf provinces, il n’y a que les trois provinces françaises, les deux allemandes et l’Italie qui soient en activité légale. Si une des autres pouvait être rétablie, ou qu’on voulut en créer de nou­velles, les Frères chargés de cette commission importante, doivent y être autorisés par un Convent général, ou à son défaut par les autres provinces, et la restauration doit être motivée et notifiée légalement à tous les Chapitres provinciaux pour être par eux la notification envoyée à toutes les Préfectures régulières du Saint Ordre.

Quant aux fonctions qui pourraient compéter aux Maîtres pro­vinciaux en vertu de leurs grandes charges, elles seront réglées dans un convent général, et jusque-là aucun des dits Maîtres, ne pourra s’immiscer sous prétexte de sa grande charge, dans le gouver­nement d’une province autre que la sienne.

Celle de ces Provinces dont le ressort est réuni en entier, ou pour la plupart sous une même domination, forment un corps national pour modifier les lois générales de l’Ordre d’après celles de la patrie, dont la stricte observance est le premier devoir des Che­valiers Bienfaisants ; ce qui forme la division de l’Ordre, en nations et en langues. C’est ainsi que les Provinces d’Auvergne, d’Occitanie et de Bourgogne forment la nation, ou la langue française.

Les Provinces réformées d’après le nouveau rite, sont divisées en Grands Prieurés. La nouvelle matricule des trois provinces françaises en établit trois par province. Il suffit cependant qu’il y en ait deux de restaurées par province, pour que celle-ci puisse être en activité légale.

Chaque Prieuré est divisé en Préfectures, la matricule en désigne six par ressort de chaque Prieuré ; il suffit cependant qu’il y en ait deux d’établies pour tenir Chapitre prieural. Si des Établissements nombreux excédant neuf Commanderies par Préfectures, forçaient de créer de nouvelles Préfectures dans le ressort d’un Prieuré, le Chapitre provincial, juge de tous les changements qu’on veut faire dans la matricule, pourra en augmenter le nombre par Prieurés jusqu’à neuf, après quoi on demanderait au Chapitre général ou à son défaut au Chapitre national la création d’un nouveau Prieuré.

Chaque Préfecture est composée de neuf commanderies, il suffit cependant que trois d’elles soient en activité pour que la Préfecture puisse opérer légalement.

Les Loges maçonniques, sont le séminaire des sujets destinés au Saint Ordre, et sont mises sous l’autorité d’un Commandeur, qui en est le Chef titulaire et inamovible. »