Principes de tolérance et de bienfaisance active, éclairée et universelle

Pélican

« Établissant pour première loi des principes de tolérance

et ceux d’une bienfaisance active, éclairée et universelle

pour caractéristiques du nôtre ;

nous espérons obtenir la réunion désirée avec tous les bons Maçons »

« Notre attention principale s’est portée sur les rituels des trois premiers grades, base commune de tous ceux, qui s’appellent Maçons. Occupés à réunir sous une seule bannière les autres régimes, nous sentions, qu’il était impossible de l’effectuer, sans conserver tous les emblèmes essentiels, et en séparer ceux que l’esprit de système y avait ajoutés.

Pénétrés intimement, que les hiéroglyphes de ce tableau antique et instructif, tendaient à rendre l’homme meilleur, et plus propre à saisir la vérité, nous avons établi un comité, pour rechercher avec le plus grand soin, quels pouvaient être les ri­tuels les plus anciens, et les moins altérés ; nous les avons comparés avec ceux arrêtés au Convent des Gaules, qui contiennent des moralités sublimes et en avons déterminé, un pour les grades d’Apprenti, Compagnon et Maître, capable de réunir les loges divisées jusqu’ici, et qui se rapprochât le plus de la pureté primi­tive.

[…]

Et comme dans presque tous les régimes, il se trouve une classe Écossaise, dont les rituels contiennent le complément des symboles Maçonniques, nous avons jugé utile, d’en conserver une dans le nôtre, intermédiaire entre l’Ordre symbolique et intérieur ; avons approuvé les matériaux fournis par le comité des rituels, et chargé le R.F. ab Eremo (Willermoz) d’en faire la rédaction.

Nous avons lieu d’espérer qu’établissant pour première loi des principes de tolérance pour les autres régimes, et ceux d’une bienfaisance active, éclairée et universelle pour caractéristiques du nôtre ; nous obtiendrons la réunion désirée avec tous les bons Maçons : but que nous nous proposons principalement, et déclarons que nous reconnaîtrons pour fausses et contrai­res à la vraie Maçonnerie, ces loges et ces grades dont les principes seraient opposés à la religion, aux bonnes mœurs et aux vertus sociales. »

– Recès du Convent de Wilhelmsbad, 1782.